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marifharmony
6 novembre 2007

mes recherches

<<S'appuyer les uns sur les autres

1l y a beaucoup de réalités différentes dans ce chapitre, mais il est prioritairement consacré au système scolaire, car c'est un domaine où, semble-t-il, la notion d'équipe est à développer davantage. Dans le monde de l'animation ou de l'éducation spécialisée, la culture et les fonctionnements officiels intègrent beaucoup plus systématiquement le travail d'équipe. Où que l'on soit, il est flagrant de constater que les comportements personnels et les fonctionnements collectifs se renforcent mutuellement.

À l'école, il ne s'agit pas seulement de se concerter avec des collègues, mais de développer des partenariats et de partager les responsabilités entre tous les acteurs, élèves et parents compris.

Rien n'est simple pour des parents. Ils auraient intérêt à partager avec d'autres parents les difficultés qu'ils rencontrent auprès de leurs enfants et adolescents. Ces parents pensent trop souvent être les seuls à vivre cela douloureusement. L'Ecole des parents, comme toutes les initiatives de quartier qui vont dans le sens d'un « parler et agir ensemble », ont une action extrêmement bénéfique.

D'une manière générale, pour se sortir de difficultés, il est utile de ne pas compter que sur ses forces propres, d'utiliser le fonctionnement existant et de chercher des appuis, ce qui n'est pas toujours dans notre culture personnelle !

« Je perds de fait mon autorité si je suis discréditée par des paroles ou des actes de mes collègues ».

Dans un tel cas, n'hésitons pas à appliquer tranquillement le contrat, la règle, la sanction prévue, mais sans en rajouter. Les sanctions, annoncées, légères mais appliquées, ont plus d'efficacité que les hurlements ou les cours de morale. Autorisons-nous également à revendiquer que nos collègues fassent aussi leur part du travail, pour n'être pas le seul ou la seule à devoir poser des contraintes, et au minimum qu'ils respectent un devoir de réserve s'ils ne sont pas d'accord avec nos façons de faire. Notre autorité sera sauvegardée dans les moments difficiles, si nous avons assez de modestie pour appeler au secours des tierces personnes, quand nous sentons l'émotion mon-ter plus que de raison, et nous mettre en péril. Évidemment choisissons des collègues en qui nous avons confiance!

Je vous propose aussi cette citation de parents qui ne craignent pas de se faire aider : « En famille, pour aider notre adolescente à accepter une contrainte qui l'ennuie beaucoup, il ne nous semble pas dérisoire de nous appuyer sur l'expérience et l'autorité d'un autre adulte, un adulte que notre fille estime particulièrement, parce que c'est son parrain, son professeur d'éducation physique, ou la tante qu'elle admire ! ».

Il s'agit là d'appuis circonstanciels. D'une manière générale, rester seul devant la difficulté est stérile et fragilisant. Le travail d'équipe et la coopération donnent des occasions d'échanger et de se rassurer, tout en offrant la possibilité de trouver dans certains cas des réponses collectives. Quand des élèves sentent la solidarité entre leurs enseignants, quand des enfants sentent que leurs parents se soutiennent, quand les adolescents sentent que leurs animateurs font équipe, ils savent que c'est du solide ! Jean-Marie Petitclerc dit même que la violence des jeunes est proportionnelle à l'incohérence des adultes".>> p. 205

http://pagesperso-orange.fr/jacques.nimier/livre_sanctionner_punir.htm

eh bien çà ne coûte rien de lire ce texte mais je crois qu'avec cela on peut éviter beaucoup de stress inutile!!!

le livre  SANTIONNER SANS PUNIR  de ELISABETH  MAHEU

Ce livre fourmille de pistes concrètes pour sanctionner sans punir, trou-ver des alternatives à l'exclusion, aux gifles, aux punitions collectives, colles, mises au coin, privation de dessert ou de sortie... Il s'agit de chercher des réponses qui véhiculent le plus fidèlement possible le sens porté par la règle commune et qui, en même temps, manifestent à l'enfant, au jeune le respect scrupuleux de sa personne et du citoyen qu'il est en train de devenir.

La transgression de l'enfant, du jeune est un langage nécessaire et peut être un outil de progrès. A condition qu'il trouve sur son chemin des adultes capables de lui dire « non » et de poser cette triple contrainte : réparer les dommages causés, rendre des comptes quant aux règles bafouées, et réfléchir aux conséquences pour lui-même de ses actes. Ainsi se construira son rapport à la loi, son rapport aux autres et à lui-même.

L'adulte, lui, doit apprivoiser ses propres émotions, pour faire preuve d'une autorité tranquille, qu'il s'agisse de poser la loi, de trouver des issues honorables aux épisodes de crise, d'écouter les victimes et les contrevenants, ou de choisir des sanctions réalistes, justes, cohérentes, compréhensibles et tournées vers un progrès à venir.

Élisabeth Maheu, mère de famille, a été enseignante en collège et directrice de centres d'adolescents. Elle est actuellement formatrice à l'IUFM de Rouen sur les questions de prévention des violences et de régulation des conflits. Elle est spécialisée dans les questions d'éducation au sein de l'IFMAN (Institut de recherche et de formation du mouvement pour une alternative non-violente).

je vais essayer de le trouver tout d'abord à la bibliothèque car je crois que des recettes simples et douées de bon sens sont tellement nécessaires à chacun!!!

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Commentaires
M
Tiens nous au courant de tes recherches<br /> <br /> Bizoutes
L
Bon courage pour les recherches...<br /> Bizoute....
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